Cahiers de littérature orale, n° 37, 1995

Le numro, ddi la fte et aux paroles festives, s'articule autour de deux axes. Le premier parcourt le champ des ftes vivantes, crmonielles ou calendaires, qui marquent les tapes de la vie de la personne et du groupe, le cycle liturgique et celui des saisons ou des travaux de la terre. Ici, les paroles expriment et reconduisent une identit, lapoussant aux extrmes et la dcomposant pour mieux la dfinir et la rebtir. Le deuxime axe renvoie l'image de la fte telle qu'elle est reprsente dans la littrature orale ou telle que ses figures apparaissent dans la littrature crite. La fte devient mmoire, outil moralisateur ou symbole et la littrature, le refuge d'une performance perdue mais qui perdure en elle et lui insuffle un sens. Au sommaire: B. Biebuyck, "ditorial: Ftes"; J. Fribourg, "Ftes du saint patron en Aragon"; M. Galley, "Le sens de la fte Malte"; F. Ugochukwu, "Les miettes de la fte le conte igbo"; P. Rajotte, "La fte interrompue dans les contes littraires qubcois du 19e sicle"; J. Perron, "Le carnavalesque dans le thtre acadien contemporain"; S. Kinser, "Violence ritually enjoined: the Mardi Gras Indians of New Orleans".